« L'art agit avant tout sur l'âme et donne forme à la structure spirituelle de l'homme. Le poète est un homme qui a l'imagination et la psychologie d'un enfant. Sa perception du monde est immédiate, quelles que soient les idées qu'il peut en avoir. Autrement dit, il ne « décrit » pas le monde, il le découvre. » Andreï Tarkovski



lundi 11 octobre 2010

15 films de ma vie-par K.





Pour moi, le cinéma, c'était Arte. Du fin fond de ma campagne, il n'y avait guère que le Cinémobile qui me permettait de voir des films. Le Cinémobile est une chose assez incroyable. Il s'agit d'un camion qui se démonte sur la place d'un village. Tous les premiers lundis du mois, on pouvait de gaver de blockbusters douteux, blottis sur les quelques sièges du camion... Puis à Paris, j'ai pu découvrir un certain nombre de classiques grâce au loueur de dvd de mon quartier. J'ai découvert alors Antonioni, Fellini, Scorcese, Lynch, je passais des nuits à plonger dans leurs univers. Je ressentais sans pouvoir mettre de mots sur ce qui m'arrivait, je connaissais très peu de personnes qui avaient cette curiosité. Puis j'ai rencontré de vrais cinéphiles, et tout a commencé. Depuis quelques années, j'ai vu un tas de films, ma préférence allant au cinéma des années 50. Les écrins qui ont vu grandir ma passion sont ces petites salles obscures parisiennes qui proposent de vrais bijoux sur toile et dont nous reparlerons. Faire une liste de 15 films est difficile car le cinéma fourmille de chefs d'œuvres plus saisissants les uns que les autres. Mais voici dans les grandes lignes les films qui me font aimer le cinéma.

Pierrot Le Fou- Jean-Luc Godard
Persona- Ingmar Bergman
Le Miroir- Andreï Tarkovski
Cheyenne Autumn- John Ford
2001: a space odyssey- Stanley Kubrick
Vertigo- Alfred Hitchock
La Verité- Henri-Georges Clouzot
Ordet- Carl Th. Dreyer
A Woman Under The Influence- John Cassavetes
Splendor in The Grass- Elia Kazan
Amer Beton- Michael Arias
Lola Montes- Max Ophuls
The Visitors- Elia Kazan
Die Busche der Pandora- Georg Wilhelm Pabst
The Red Shoes- Michael Powell

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire